Lors d'un appel téléphonique vendredi soir, le ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Amir Abdollahian et le secrétaire général des Nations Unies Antonio Guterres, ont discuté de certains développements régionaux et internationaux, notamment la situation au Yémen, en Afghanistan et en Ukraine, et les négociations visant la suppression des sanctions sur l'Iran.
Amir Abdollahian a évoqué la trêve temporaire au Yémen, soulignant la nécessité de sa poursuite avec la nécessité de mettre en œuvre les engagements de trêve et d'abolir le siège inhumain imposé au peuple yéménite.
Le ministre iranien des Affaires étrangères a qualifié de très préoccupante la situation humanitaire et sécuritaire en Afghanistan, soulignant la nécessité de former un gouvernement global composé de tous les groupes ethniques et tribus afghans.
Amir Abdollahian a fait référence à la vague de réfugiés afghans, appelant les Nations Unies à assumer sa responsabilité envers eux.
Il a noté l'escalade des actes terroristes en Afghanistan et les problèmes causés par la pauvreté là-bas, soulignant la nécessité de débloquer les fonds gelés du peuple afghan. Il s'est référé aux attentes légitimes attendues des Nations Unies, exprimant ses remerciements et sa gratitude au Secrétaire général des Nations Unies pour les efforts qu'il a déployés en faveur de la réalisation de la paix et de la sécurité.
Amir Abdollahian a réaffirmé l'opposition de l'Iran à la guerre en Ukraine et a évoqué les efforts politiques de la République islamique d'Iran pour rester à l'écart de la guerre et se concentrer sur la voie d'une solution politique et prêter attention aux aspects humanitaires depuis le déclenchement de la crise.
La crise ukrainienne ne doit pas empêcher l'attention de la communauté internationale sur la situation humanitaire catastrophique en Afghanistan, a souligné le ministre iranien.
Concernant les négociations de Vienne pour la levée des sanctions contre l'Iran, Amir Abdollahian a évoqué la poursuite des échanges de messages entre Téhéran et Washington à travers l'Union européenne, considérant la politique de pression maximale imposée par les États-Unis comme la raison de la situation actuelle.
Il a critiqué la récente résolution du Congrès américain sur l'accord nucléaire. Selon le chef de la diplomatie iranienne parvenir à un accord durable, solide et équitable nécessite une décision réaliste et courageuse du gouvernement américain pour compenser la mauvaise approche précédente.
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